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dimanche 9 décembre 2012

Le tabac rend idiot avant de tuer !

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Une étude publiée par la revue Age and Ageing et menée par l’université King's College à Londres a prouvé que les capacités intellectuelles comme la mémoire, le raisonnement et la capacité d’apprentissage pouvaient être réduites par le tabagisme.

"Nous avons étudiés plusieurs éléments, comme l'hypertension artérielle, le surpoids et d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, mais c'est de loin la cigarette qui a montré les effets les plus clairs et les plus rapides sur la baisse des fonctions cognitives", explique au Figaro le Dr Alex Dregan, épidémiologiste au King's College à Londres. Ainsi, même si l'hypertension artérielle et les risques élevés d'accident vasculaire cérébral font aussi baisser les scores dans l'un ou l'autre des tests, seul le tabac avait un impact négatif sur toutes les tâches cognitives, ont constaté les chercheurs.

Des données sur la santé des patients et leur hygiène de vie ont été recueillies, des tests mesurant les capacités du cerveau ont été effectuées. Les participants devaient par exemple se souvenir de 10 mots précis, donner le plus grand nombre de noms d'animaux en un temps défini, et effectuer en fin de test une tâche qui avait été demandée au début. Des exercices de mémoire et de vivacité intellectuelle, dont les résultats n’ont pas été performants : "La recherche a plusieurs fois relié le tabagisme et l'hypertension artérielle à un plus grand risque de déclin cognitif et de démence. Cette étude ajoute encore plus de poids à cette preuve", explique le Dr Simon Ridley, qui participe à la recherche contre la maladie d’Alzheimer. Des études précédentes avaient déjà montré que le tabagisme pouvait affecter le fonctionnement du cerveau, et pouvait même favoriser des démences séniles comme Alzheimer.

On pensait surtout que cet effet négatif était provoqué par les dégâts du tabac sur le système cardiovasculaire, qui finit par réduire l'oxygénation des neurones. Or cela ne semble pas être le cas. Cependant, d’autres études seront nécessaires afin de confirmer ces premières données. Toutefois, pour une meilleure santé, arrêtez de fumer
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mardi 13 novembre 2012

Grippe saisonnière : c'est le moment de se faire vacciner

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Les spécialistes le rappellent régulièrement : en cas de grippe, toutes les personnes souffrant d’une pathologie cardiaque sont plus à risques de faire une forme sévère de la grippe, voire même d’être hospitalisées ou de mourir. Des médecins spécialisés dans la grippe ont donc rappelé jeudi dernier l'urgence de se faire vacciner avant l'arrivée de l'épidémie, notamment pour les populations à risque.

Ainsi, le vaccin contre la grippe est notamment recommandé chez les plus de 65 ans, les femmes enceintes et les personnes souffrant de pathologies fragilisantes, comme les maladies chroniques respiratoires, cardiaques, rénales, hépatiques, sanguines ou métaboliques (diabète), l'obésité morbide, et les patients présentant un affaiblissement de leur système immunitaire toutes causes confondues.

L'hiver dernier, près de 6000 personnes âgées sont décédées des suites d'une grippe durant le pic de l'épidémie et la vague de froid. Il ne faut cependant pas attendre que l'épidémie apparaisse pour se faire vacciner ! Et c'est en quelque sorte le mot d'ordre des spécialistes de la grippe qui assurent que le mois de novembre est le bon moment pour se faire vacciner. Le Pr Bruno Lina, président du Comité scientifique du Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe, précise par exemple qu'une "étude vient de montrer que les coronariens qui se vaccinent contre la grippe réduisent très significativement leur risque de décès".

Cette année, la proportion de vaccinés contre la grippe "semble être plus élevée que l'année dernière", pour la population entière et pas uniquement pour les populations à risque, d'après les chiffres de délivrance des vaccins dans les pharmacie.
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vendredi 9 novembre 2012

Activité Physique et Sportive sur ordonnance

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"Des publications de plus en plus nombreuses viennent confirmer que pratiquer des Activités Physiques et Sportives tout au long de la vie augmente l’espérance de vie en bonne santé, retarde la dépendance et constitue un complément thérapeutique efficace en luttant contre la sédentarité (aussi dangereuse que la cigarette) pour de nombreuses affections comme l’obésité et bien d’autres encore, sans oublier la prise en charge des sujets en situation d’handicap" résumait la semaine dernière un groupe de travail de l’Académie nationale de médecine conduit par le professeur Jacques Bazex. Selon l’Académie, "le médecin doit transmettre ses connaissances, proposer des conférences de consensus et en surveiller leur application, le citoyen doit admettre que le maintien de sa santé appelle la poursuite d’APS (Activité Physique et Sportive) pour son bien-être, les pouvoirs publics doivent intervenir pour rendre prioritaire l’application d’un tel programme auprès de tous les sujets sans discrimination".

Aux vues des nombreux bénéfices qu’entraine la pratique d’une activité physique et sportive (APS), l’Académie Nationale de Médecine propose dans un rapport d’inclure le sport dans les prescriptions médicales avec une prise en charge par la Sécurité sociale dans le but de diminuer la consommation de médicaments des Français. En mars, l’IMAPS une société affiliée à la Mutualité française dédiée à la pratique du "sport santé" rendait ainsi public les résultats d’une étude évaluant le gain que pourrait tirer la Sécurité sociale d’un remboursement de l’APS. Or, sur ce point, le ministre des Sports et de la Santé ont souvent répété que pour l’heure l’idée d’un remboursement de l’Activité Physique et Sportive par la Sécurité sociale n’est pas à l’ordre du jour.

Au-delà de ce "sport sur ordonnance", le rapport a donc pour objectif d’examiner les avantages d’une pratique "régulière, raisonnée, raisonnable", de rappeler l’insuffisance générale de pratiques sportives en France, d’indiquer le volume d’activités qui offrirait les meilleurs bénéfices, et enfin de proposer une organisation nouvelle impliquant les pouvoirs publics pour le bien-être de chacun. Pour ce faire une feuille de route assez précise a été établie par les deux ministres qui passe tout d’abord par l’établissement d’une "sorte de "Vidal" des disciplines sportives" pour reprendre l’expression d’Alain Calmat, président de la commission médicale du Comité national olympique et sportif (CNOSF) étroitement associé à cette nouvelle politique. Il s’agira donc de faciliter l’accès aux installations sportives, de renforcer la pratique du sport à l’école, à l’université et au sein des entreprises ou encore de sensibiliser aux bienfaits de l’activité physique.

A Strasbourg, un projet pilote a été récemment mis en place (auquel participe pour l’heure une cinquantaine de médecins) qui s’adresse pour l’heure aux patients souffrant d’obésité, de diabète de type 2 ou de maladies cardiovasculaires. Ainsi, les personnes concernées par le dispositif sont des personnes adultes sédentaires vivant sur le territoire strasbourgeois, atteintes d’une des maladies chroniques suivantes :

  • Obésité (Indice de Masse Corporelle compris entre 30 et 35) 
  • Diabète type 2 (non insulinodépendant)
  • Maladies cardiovasculaires stabilisées.

Ce sont ainsi environ 400 personnes qui seront suivies dans le cadre de cette action durant l’année d’expérimentation. Durant l’année d’expérimentation, cette action sera totalement prise en charge financièrement par les différents partenaires et le patient bénéficiera gratuitement de l’activité sportive (abonnement vélhop, entrées à la piscine, cours dispensés par des associations, etc) et de l’accompagnement personnalisé.
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mardi 6 novembre 2012

Infarctus du myocarde : les femmes de plus en plus hospitalisées

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Une étude française publiée mardi dernier, 5 novembre, dans le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVS) met en perspective l'évolution du nombre de cas d'infarctus. Le fait de s'intéresser à l'évolution du nombre de cas d'infarctus dans le temps (et pas seulement à la mortalité) permet de vérifier la pertinence des stratégies de prévention, qui passent par la lutte contre le tabagisme, l'obésité, l'hypertension, le diabète, l'hypercholestérolémie. Pour mesurer l'évolution de l'infarctus, les médecins de l'Institut de veille sanitaire, de la Caisse nationale d'assurance-maladie et du service de cardiologie de l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris, se sont penchés sur les bases nationales de données produites par l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation pour les années 2002-2008.

En France, les données du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (Inserm-CépiDc) montrent une importante décroissance depuis le début des années 2000 : à tranche d'âge équivalente (taux standardisés), la mortalité liée à l'infarctus du myocarde a atteint 44 % entre 1990 et 2000 contre 30 % entre 2000 et 2008. A partir de 65 ans, les taux d'hospitalisation pour infarctus baissent tant pour les hommes (-22,7%) que pour les femmes (-23,7%). Cette diminution de la mortalité ne peut pas être mise seulement sur le compte de la prévention, mais elle est aussi liée aux améliorations du traitement de l'infarctus, avec la thrombolyse (dissolution médicamenteuse d'un caillot obstruant une artère du coeœur) ou l'angioplastie (ouverture mécanique de la lumière de l'artère obstruée) en urgence. "Il est probable qu'une part notable de la réduction des taux observée après 65 ans, ainsi que pour les hommes plus jeunes soit imputable" à l'amélioration de la prise en charge médicale et instrumentale de la maladie coronaire chronique ainsi que les traitements de prévention primaire et secondaire, commentent les chercheurs.

En revanche, le taux d'hospitalisation pour infarctus du myocarde a augmenté en six ans, entre 2002 et 2008, chez les femmes âgées de moins de 65 ans. Cette augmentation est probablement en lien avec l'augmentation du tabagisme, de l'obésité et du diabète. Cette hausse était de 6,7% en taux standardisé par rapport à l'âge, qui tient compte de l'augmentation de la population et de son vieillissement, les femmes les plus concernées étant les femmes âgées de 35 à 54 ans, précisent Christine de Peretti, de l'InVS, et ses collègues.
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mardi 30 octobre 2012

Obésité : Ralentissement de l'épidémie en France

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Selon la 6e édition de l’étude ObEpi-Roche, l’épidémie de l’obésité en France s’infléchit pour la première fois depuis 15 ans. Ainsi, si les nouvelles ne sont guère rassurantes – l’obésité continue de progresser – l’évolution constatée entre 2009 et 2012 laisse espérer de voir la courbe s’inverser.

Comment expliquer cette tendance générale ? Peut-on y voir là l’effet des diverses campagnes de prévention et d’informations menées depuis plus de 10 ans (le PNNS par exemple, le programme Epode, etc). "On peut s’autoriser à penser que ces campagnes ont effectivement joué un rôle et restent utiles, même si on n’a pas de preuves", concède le Pr Arnaud Basdevant, nuançant néanmoins son propos : "Certaines populations, les moins vulnérables, sont évidemment plus à même de pouvoir appliquer les recommandations que d’autres".

En France en 2012, on compte environ 6,9 millions d’adultes obèses, c'est-à-dire 15% de la population adulte (résultats de l’enquête nationale ObÉpi* sur la prévalence du surpoids et de l’obésité en France, réalisée à l’initiative des laboratoires Roche). Quant aux disparités régionales déjà mises en avant dans l’édition 2009 de l’étude ObEpi-ROoche, dont les césures Nord-Sud et Est-Ouest, elles restent encore présentes : c’est toujours dans le Nord-Pas de Calais (21,3%) que la prévalence est la plus importante et dans le Sud qu’elle l’est le moins (11,6% dans la région Midi-Pyrénées).
L’effet générationnel n’est pas à omettre non plus : consoles vidéo, internet, télévision favorisent la sédentarité tandis que l’accessibilité à la junk-food, aux sodas et sucreries est devenue très facile.
Et chez les femmes de 18/24 ans, l’augmentation observée depuis 15 ans est particulièrement importante : + 89,2 % contre + 62 5 % chez les hommes ! Y aurait-il une différence d’ordre génétique qui pourrait expliquer cette différence ? "Par vraiment puisqu’aux États-Unis, où l’obésité touche environ une personne sur trois, la prévalence est la même chez les hommes et chez les femmes", répond le Dr Marie-Aline Charles.

Autres motifs d’inquiétude, les gradients Nord-Sud et socio-économiques toujours omniprésents. Avec la taille et le poids fournis par les personnes interrogées, il est possible de calculer l’indice de masse corporelle (IMC), indicateur de l’OMS permettant de déterminer l’obésité (IMC supérieur à 30).
Il n’est pas étonnant d’apprendre que le fait d’être obèse multiplie par 14 la probabilité d’avoir 3 facteurs de risques cardiovasculaires (dyslipidémies, hypertension artérielle et diabète) !  Ainsi, 35 % des obèses sont traités pour Hypertension artérielle, 26 % pour une hypercholestérolémie et 16 % pour un diabète.

Au final, l’augmentation constante, mais mesurée ces 3 dernières années, de la prévalence de l’obésité ne peut s’expliquer simplement par tel ou tel phénomène puisqu’il est la somme de nombreux facteurs de risques cumulés.
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jeudi 11 octobre 2012

Le stress au travail augment le risque d'infarctus de 25%

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C’est une étude menée dans 7 pays d’Europe sur près de 200 000 travailleurs et publiée il y a quelques semaines dans la revue médicale The Lancet qui enfonce le clou : Le stress au travail n’est pas seulement néfaste pour le moral, il porte au cœur aussi et augmente de 23% le risque d’infarctus.

En effet, en harmonisant les données, "les résultats obtenus à partir des 13 cohortes européennes révèlent que les individus exposés au stress au travail ont un risque de 23 % plus élevé que ceux qui n’y sont pas exposés de faire un infarctus" explique Marcel Goldberg, chercheur à l'Inserm et professeur à l’université de Versailles-Saint Quentin.

Ainsi, quel que soit le métier, le mode de vie, l’âge, le sexe ou la nationalité du travailleur, le sur-risque d’infarctus est identique, et de l’ordre de 25% ! C'est énorme, et ça a également un coût ! La reconnaissance d’un infarctus comme maladie professionnelle aurait aussi des conséquences financières non négligeables pour l’Assurance Maladie. "On peut très bien imaginer demain des poursuites en justice d’entreprises ayant mené des salariés à l’infarctus par un environnement de travail stressant", indique le psychiatre Patrick Légeron.
Mais sans même parler de l’indemnisation d’une maladie professionnelle, l’addition est de toute façon salée pour l’employeur. Ainsi, dans les années 90, IBM avait calculé que lorsque l’un de ses cadres supérieurs faisait un infarctus, le recrutement dans l’urgence, associé à la gestion de la déstabilisation de l’équipe lui coûtait un million de dollars.

On imagine donc que l'attitude de l'individu stressé est directement en cause, et qu'il va lui même augmenter les facteurs de risque d'infarctus en essayant de "compenser" le stress par de mauvais comportement : fumer plus, consommer plus d’alcool, d’aliments gras, salés ou sucrés, tout en faisant moins d’activité physique.


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Santé : Mieux vaut être obèse que ventru !

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Une étude américaine présentée lors du Congrès de la société européenne de cardiologie qui se tenait cette semaine à Munich, révèle que l'embonpoint abdominal, associé à de l'hypertension ou de la glycémie conduirait à certaines pathologies comme le diabète ou encore des maladies cardiaques.

Ce sont près de 14 années de données sur près de 12 800 sujets âgés de 44 ans en moyenne qui ont été passées au crible par l'équipe du Pr Francisco Lopez-Jimenez de la Mayo Clinic à Rochester (Minnesota). Sur cette période de quatorze ans, chez les sujets ayant un IMC (Indice de Masse Corporelle) normal mais avec de l'embonpoint ventral, pour les hommes comme les femmes, les décès d'origine cardiovasculaire ont été 2,75 plus nombreux que dans la catégorie de référence (poids et rapport taille/hanches normaux) alors que la surmortalité des individus obèses à l'abdomen gras était "seulement" 2,34 plus élevée. Une personne au poids normal, mais avec un estomac bedonnant serait donc plus à risque qu'un obèse, d'après cette étude d'envergure menée aux États-Unis.

Une des raisons semble être que le sang provenant du tissu gras des jambes se dirige vers les orteils et repart dans la circulation générale, alors que celui de l'abdomen se retrouve directement dans le foie, qui produit des molécules augmentant la résistance à l'insuline menant au diabète, détaille le Dr Drexel. En effet, le foie va alors développer des molécules qui améliorent la résistance à l’insuline (hormone sécrétée par le pancréas, qui fait baisser le taux de glucose dans le sang).


Bref, faites attention à "la petite brioche" (aussi appelée bedaine) qui pousse doucement au fil des années...
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vendredi 21 septembre 2012

Le chocolat pour réduire le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) ?

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Le fait de manger quelques carrés de chocolat chaque jour contribuerait-il à prévenir le risque vasculaire cérébral (AVC) ? C'est la question que se posent des chercheurs suédois qui ont réalisé une étude sur le sujet.

Les résultats de leur travail - à prendre avec des pincettes tout de même - devraient toutefois ravir les plus gourmands... "Différentes études ont déjà examiné l'intérêt du chocolat sur le système cardio-vasculaire" explique l'auteur. "Mais c'est la première fois que son intérêt est plus particulièrement démontré chez les hommes".
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont recruté plus de 37 000 Suédois de 49 à 75 ans. Chacun a reçu un questionnaire centré sur ses habitudes alimentaires, et notamment sur la fréquence de consommation de chocolat. Parallèlement,
au cours des 10 années de suivi, les chercheurs ont recensé 1995 cas d'AVC. Les hommes qui ont rapporté déguster chaque semaine plus de 63 grammes de chocolat - soit un peu plus qu'une demi-tablette - présenteraient ainsi un risque d'AVC plus faible (17 %) que ceux qui n'en ont pas consommé. Les chercheurs ajoutent encore que le chocolat au lait présenterait les mêmes vertus que le noir.
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vendredi 7 septembre 2012

Les enfants obèses ont un risque cardiovasculaire

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Une étude néerlandaise, publiée récemment dans Archives of Disease in Childhood, et menée sur 500 enfants et adolescents, montre qu'avant l'âge de douze ans, les enfants trop gros sont 56 % à souffrir d'hypertension artérielle, 54 % à avoir un taux de cholestérol anormal et 14 % un taux de sucre sanguin trop élevé. Les enfants obèses seraient donc davantage exposés à des risques cardiaques.

"Ces valeurs élevées pourraient provoquer chez ces enfants des diabètes de type 2 ou des maladies cardiovasculaires quand ils seront jeunes adultes", s'alarment les auteurs de l'étude, qui préconisent la mise en œuvre d'un dépistage précoce de cette maladie très difficile à prendre en charge. Ainsi, le Dr Myriam Dabbas-Tyan, pédiatre à l'hôpital Necker-Enfants malades de Paris, insiste sur l’importance d’encourager les enfants à faire de l’exercice physique. “Il est important de prendre en charge l’excès de poids le plus tôt possible, car le cumul des années passées en situation d'obésité augmente le risque", déclare-t'il.

Le Pr Patrick Tounian, pédiatre et nutritionniste à l’hôpital Armand-Trousseau de Paris, se veut toutefois rassurant: “On ne sait pas, aujourd’hui, si ces anomalies sont irréversibles. Il se peut aussi que le risque disparaisse si l’enfant parvient à retrouver un poids normal à l’âge adulte". Quoi qu'il en soit, lorsqu'on sait que l'excès de télévision rend les enfants obèses et que l'obésité des enfant peut entraîner des maladies cardiovasculaires, on peut rapidement en déduire que la télévision peut entraîner des maladies cardiovasculaires !
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vendredi 8 juin 2012

Boissons énergisantes : deux décès suspects

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Les boissons énergisantes sont des boissons censées « mobiliser l’énergie » en stimulant le système nerveux et contenant généralement des ingrédients supposés « stimulants » tels que taurine, caféine, guarana, ginseng, vitamines…

Saisie à plusieurs reprises dans le passé pour évaluer l’innocuité et l’intérêt nutritionnel de l’une de ces boissons, l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) a attiré l’attention sur le fait que certains modes de consommation courants de ces boissons (activité sportive, consommation en mélange avec de l’alcool) pourraient être associés à des risques cardio-vasculaires lors d’exercices physiques intenses et de perception amoindrie des effets liés à l’alcool.

Des travaux sont actuellement menés par l'agence de sécurité sanitaire sur la consommation des  boissons "énergisantes", dont le terme n'est pas règlementé, mais qui regroupe des produits contenant des ingrédients supposés "stimulants" tels que taurine, caféine, guarana, ginseng, vitamines…
Selon les premiers résultats de l'étude menée par l'Anses, et à publier à l’automne prochain, "la consommation de ces produits en lien avec une activité sportive est en augmentation et que 27 % des consommateurs de moins de 35 ans associent, au moins de temps en temps, ces produits à de l'alcool".

Depuis leur arrivée en force en 2008 — après douze ans d’interdiction — les boissons gazeuses énergisantes du type Red Bull, Dark Dog, Burn ou encore Monster sont devenues un must de toute soirée étudiante digne de ce nom. Ainsi, les jeunes sont de grands amateurs de cette boisson contenant de la « taurine », expérimentée sur les soldats américains durant la guerre de Corée et la guerre au Vietnam pour augmenter la vigilance mais elle aurait provoqué des maux de tête et quelques cas d'hémorragies cérébrales.

Globalement, ce type de boisson peut entraîner des problèmes d'ordre cardiologique (tachycardie, voire crise cardiaque mortelle), neurologique (crises d'épilepsie, tremblements, vertiges, voire accident vasculaire cérébral), psychiatrique (angoisses, agitation, confusion). 

Mis en place fin 2009 en application de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires, le dispositif de nutrivigilance a pour objectif de collecter et d’analyser les effets indésirables des aliments enrichis (auxquels appartiennent les boissons énergisantes), les compléments alimentaires, les nouveaux aliments et les denrées destinées à des alimentations particulières. C'est ainsi que deux nouveaux décès par crises cardiaques en lien avec la consommation de boissons énergisantes ont été signalés aux autorités sanitaires.
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