jeudi 19 février 2015

Chauffe-eau thermodynamique : fonctionnement et efficacité

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Le chauffe-eau thermodynamique récupère les calories de l’air ambiant pour produire de l’eau chaude sanitaire. Un bon moyen de faire des économies d’énergie.

Fonctionnement du chauffe-eau thermodynamique

Une nouvelle génération de chauffe-eau arrive sur le marché pour supplanter le traditionnel cumulus. Utilisant les énergies renouvelables, le chauffe-eau thermodynamique en fait partie. Il intègre une pompe à chaleur qui capte les calories de l’air ambiant pour chauffer l’eau du ballon !
Placée dans la partie supérieure de l’appareil, elle aspire l’air qui passe par un évaporateur où ses calories sont emprisonnées avant de transmettre leur énergie au fluide frigorigène. Ce dernier est ensuite comprimé dans le but d’augmenter sa température. Cette chaleur est alors transmise à l’eau du ballon au travers d’un condenseur.

Schéma de fonctionnement d'un chauffe-eau thermodynamique
Schéma de fonctionnement d'un chauffe-eau thermodynamique (Source Gdf-Suez)
Étapes du fonctionnement du chauffe-eau thermodynamique :
  1. L’air est aspiré grâce au ventilateur.
  2. L’air aspiré réchauffe le fluide frigorigène en lui transmettant ses calories. Le fluide frigorigène passe de l’état liquide à l’état gazeux dans l’évaporateur.
  3. Le fluide frigorigène est comprimé grâce au compresseur afin d’augmenter sa température et sa pression.
  4. Le fluide frigorigène, sous forme de vapeur haute pression, passe de l'état vapeur à l'état liquide dans le condenseur. En se condensant, il cède de la chaleur à l'eau du ballon via l’échangeur.
  5. Le fluide frigorigène est alors détendu afin de s’évaporer et le cycle recommence.
  6. Si l’apport de chaleur de la PAC n’est pas suffisant, la résistance électrique assure l’appoint.
Ce système ne fait pas appel à l’électricité, même si une résistance d’appoint est prévue pour se mettre en route, si la pompe à chaleur n’est pas suffisante pour produire toute l’eau chaude sanitaire nécessaire. Pour garantir l’efficacité du chauffe-eau thermodynamique, il faut l’installer dans une pièce non chauffée mais dont la température ambiante ne descend pas au-dessous de 10° en hiver. L’idéal est la buanderie ou un sous-sol isolé où le fonctionnement du lave-linge et du congélateur représente une source de calories importante.

Coefficient de performance

Dans ces conditions, le chauffe-eau conserve un bon rendement en mode pompe à chaleur et n’a pas besoin de faire appel à une coûteuse relance électrique. C’est un point essentiel pour estimer le coefficient de performance (COP) de votre appareil et calculer ainsi votre véritable économie en évitant une surconsommation d’eau. Préférez donc les douches aux bains !
Au moment de l’achat, comparez les différents chauffe-eau en fonction de leur COP, sachant qu’il se base sur une température d’air entrant de 15° et un chauffage de l’eau de 15 à 45°. Vérifiez que cette norme est la même pour tous.

Un chauffe-eau thermodynamique vous en coûtera en moyenne de 2 500 à 3 500 euros. Vous pouvez prétendre au crédit d’impôt développement durable à un taux de 31 % si le COP de votre appareil est inférieur à 2,3. Attention, pour les logements neufs, cet avantage fiscal était encore en vigueur en 2012 mais a été supprimé en 2013 !
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mercredi 18 février 2015

Grandes Marées : Un spectacle magnifique !

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Grandes Marées à Saint-Malo

Avec 87 jours de grandes marées, 2015 est l’année idéale pour observer ce phénomène qui peut se révéler très impressionnant.

Qu’appelle-t-on une grande marée ?

On utilise le terme de grande marée lorsque le coefficient atteint ou dépasse 95. Le coefficient exprime l’ampleur d’une marée. Il est compris entre 20 (morte-eau la plus faible) et 120 maximum (vive eau d’équinoxe).
Les grandes marées se déroulent au moment de la pleine et de la nouvelle lune, quand la lune et le soleil sont dans l’alignement de la Terre, lorsqu’ils s’attirent fortement.

Les plus grandes marées d’Europe

Les plus grandes marées d’Europe peuvent être observées à Saint-Malo et dans la Baie du Mont Saint-Michel. En plus de l’attraction des astres, la configuration des côtes joue sur l’importance des marées : quand l’Océan Atlantique, énorme masse d’eau, s’engouffre dans le goulet qu’est la Manche, l’onde de la mer arrive alors très vite et très fort. Dans la Baie de Saint-Malo, le marnage (la différence entre la haute mer et la basse mer) est de plus de 12 mètres en moyenne. Au Mont Saint-Michel, la mer peut se retirer jusqu’à 15 km des côtes, avant de revenir « à la vitesse d’un cheval au galop ». Enfin, pas tout à fait, mais elle remonte tout de même très rapidement, jusqu’à 6 km/h. C’est déjà très impressionnant !

2015, une année exceptionnelle

En 2015, 87 jours de grandes marées sont prévus, dont 42 avec un coefficient dépassant 100. En 2014, le plus haut coefficient était de 115. En 2015, il sera de 119.

La marée du siècle

Ce coefficient de 119 se produira samedi 21 mars 2015 (un week-end, l’idéal pour en profiter). Ce jour-là, au Mont Saint-Michel, la mer sera haute à 7 h 40 et 20 h 02. Le marnage dans la baie atteindra 14,15 mètres, soit plus qu’un immeuble de quatre étages ! Une semaine plus tard, le 28 mars, pour un coefficient de 36, le marnage dans la même zone ne sera plus que de 4,25m. Les coefficients de marée supérieurs à 110 restent rares (- de 2 %). Cependant, l’appellation « marée du siècle » n’est pas tout à fait appropriée car ce phénomène intervient tous les 18 ans environ. Alors, si vous avez raté la dernière en mars 1997, ne laissez pas passer celle de 2015 !

Dates des grandes marées


  • Février : du mercredi 18 au dimanche 22 février, coefficient maximal de 118 le vendredi 20.
  • Mars : du jeudi 19 au lundi 23 mars, avec la marée du siècle (coefficient 119) samedi 21 mars.
  • Avril : du vendredi 17 au mardi 21 avril, coefficient maximal de 113 le dimanche 19.
  • Mai : du dimanche 17 au mardi 19 mai : coefficient maximal de 102 le lundi 18.
  • Août : du samedi 1er au mardi 4 août : coefficient maximal de 106 le dimanche 2.
  • Septembre : du dimanche 27 au 1er octobre 2015 : coefficient maximal de 117 le mardi 29.
  • Octobre : du lundi 26 au vendredi 30, coefficient maximal de 113 le mercredi 28.

Retrouvez tous les détails des marées sur Le Shom, le Service hydrographique et océanique. C’est l’organisme officiel qui collecte et diffuse toutes les informations nautiques. C’est lui qui élabore l’indispensable guide des heures de marées, si cher aux pêcheurs à pied, aux marins et aux baigneurs!

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lundi 5 août 2013

Santé Animale : La Tuberculose Bovine

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Qu’est-ce que la tuberculose bovine ?

La tuberculose bovine est une maladie animale chronique due à une bactérie appelée Mycobacterium bovis (M.bovis) qui est étroitement apparentée à la bactérie responsable de la tuberculose humaine et aviaire. Cette maladie peut frapper pratiquement tous les mammifères, provoquant une détérioration de l’état général, le plus souvent de la toux et à terme, entraînant la mort.
Le nom de tuberculose vient des nodules appelés “tubercules” qui se forment dans les ganglions lymphatiques des animaux atteints.
Jusqu’aux années 20, date d’apparition des mesures de contrôle dans les pays développés, elle était l’une des maladies majeures des animaux domestiques à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, la tuberculose bovine reste une maladie significative des bovins et des animaux sauvages et elle est une importante zoonose (maladie des animaux qui peut également toucher l’homme).
La tuberculose bovine est une maladie listée dans le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et elle doit être déclarée à l’OIE (conformément au Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE).

Où trouve-t-on la maladie ?

La tuberculose bovine existe partout dans le monde. La maladie est plus répandue dans la majeure partie de l’Afrique, certaines régions d’Asie et du continent américain.
De nombreux pays développés ont réduit l’incidence ou éliminé la tuberculose bovine de leur population bovine; cela étant, d’importantes poches d’infection persistent chez les animaux sauvages au Canada, au Royaume-Uni, aux États-Unis d’Amérique et en Nouvelle-Zélande.
Bien que les bovins soient considérés comme hôtes véritables de M. bovis, la maladie a été signalée chez beaucoup d’animaux domestiques et non domestiqués.
Des isolements ont été obtenus à partir de buffles, bisons, ovins, caprins, équidés, camélidés, porcs, sangliers, cerfs, antilopes, chiens, chats, renards, visons, blaireaux, furets, rats, primates, lamas, koudous, élans, tapirs, wapiti, éléphants, sitatungas, oryx, adddax, rhinocéros, oppossums, écureuils, loutres, phoques, lièvres, taupes, ragondins, coyotes et plusieurs félins prédateurs dont les lions, les tigres, les léopards et les lynx.

Comment la maladie se transmet et se propage-t-elle ?

La maladie est contagieuse et se propage par contact avec des animaux infectés domestiques ou sauvages.
Le mode de transmission habituel est aérien par inhalation de gouttelettes infectées qui sont expulsées par les poumons lors de la toux. Les veaux, comme les hommes, peuvent contracter l’infection par ingestion de lait cru provenant de vaches infectées.
Comme la maladie est d’évolution lente, pouvant se prolonger des mois, voire des années, avant qu’elle ne tue un animal atteint, celui-ci peut la transmettre à de nombreux autres animaux de l’élevage avant de commencer à présenter des signes cliniques. C’est pourquoi les mouvements d’animaux domestiques infectés chez lesquels la maladie n’a pas été détectée et le contact avec les animaux sauvages infectés sont les principaux modes de propagation de la maladie.

Quels sont les risques de santé publique liés à cette maladie ?

Mycobacterium bovis n’est pas le principal agent responsable de la tuberculose humaine, qui est due à M. tuberculosis, mais l’homme est sensible à la tuberculose bovine. L’homme peut s’infecter à la fois en consommant du lait cru provenant de vaches infectées ou en inhalant des gouttelettes infectieuses. Selon les estimations, dans certains pays, jusqu’à 10 % des cas de tuberculose humaine sont d’origine bovine.
Quelles sont les manifestations cliniques de cette maladie ?

La tuberculose bovine connait généralement une évolution prolongée et il faut des mois ou même des années pour que les symptômes apparaissent. Les signes cliniques habituels de la maladie sont les suivants :

  • faiblesse ;
  • anorexie ;
  • émaciation ;
  • fièvre oscillantes ;
  • toux sèche intermittente ;
  • diarrhées ;
  • adénopathies importantes.

Toutefois, la bactérie peut aussi rester latente chez l’hôte, sans engendrer de maladie.

Comment la maladie est-elle diagnostiquée ?

La méthode standard de détection de la tuberculose bovine est le test à la tuberculine, qui consiste à injecter par voie intradermique une petite quantité d’antigène et à mesurer la réaction immunitaire éventuelle. Le diagnostic définitif repose sur la culture de la bactérie en laboratoire, technique qui nécessite au moins huit semaines. Les lignes directrices pour la fabrication de la tuberculine et la mise en culture de M. bovis sont présentées dans le Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres de l’OIE.

Que fait-on pour prévenir et contrôler cette maladie ?

Les épreuves de dépistage et l’abattage sont les méthodes de contrôle classiques de la tuberculose bovine.
Les programmes d’éradication de la maladie, axés sur une inspection post-mortem des viandes, une surveillance intensive comprenant des visites en exploitation, le dépistage systématique des bovins par test individuel et l’élimination des animaux infectés ainsi que des animaux ayant été en contact avec ces derniers, et le contrôle des mouvements d’animaux, ont donné des résultats très satisfaisants en termes de réduction ou d’élimination de la maladie.
Lors de l’inspection post mortem des animaux, on recherche la présence de tubercules pulmonaires et de ganglions lymphatiques. La détection de ces animaux infectés empêche l’introduction dans la chaîne alimentaire de viandes à risque et permet aux Services vétérinaires de retrouver le troupeau d’origine de l’animal infecté qui peut ensuite être soumis à des tests de dépistage et être, au besoin, éliminé.
La pasteurisation du lait d’animaux infectés à une température suffisante pour tuer les bactéries a permis d’empêcher la propagation de la maladie chez l’homme.
Le traitement des animaux infectés est rarement mis en oeuvre en raison de son coût élevé, de sa durée et de l’objectif plus ambitieux d’éliminer la maladie.
La vaccination est pratiquée en médecine humaine mais n’est pas très utilisée en tant que mesure préventive chez les animaux : les vaccins à usage vétérinaire existants sont d’une efficacité variable et ils entravent les tentatives d’élimination de la maladie. Un certain nombre de nouveaux vaccins candidats sont en cours d’essai.

Pour plus d’informations


  1. Code Sanitaire pour les Animaux Terrestres de l’OIE
  2. Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres terrestres de l’OIE
  3. Fiche Technique de l’OIE
  4. The Center for Food Security and Public Health, Iowa State University
  5. Merck Veterinary Manual
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lundi 29 juillet 2013

Les attentats du marathon de Boston bientôt au cinéma

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Depuis le 15 avril, l'adaptation au cinéma des attentats de Boston n'était  jamais bien loin: les victimes de l'attaque à la bombe avaient elles-mêles l'impression de se sentir sur le tournage d'un film, rapporte le Boston Globe.

Pour rappel, les attentats lors du marathon de Boston en avril derniers ont causé 3 morts et 264 blessés. Ils ont ensuite été suivis d’une chasse à l’homme de quatre jours dans la ville, avant que l’un des suspects, Tamerlan Tsarnaev ne soit tué par la police le 18 avril et son frère, Djokhar soit arrêté le 19 avril. Ainsi, l'aîné des deux frères est décédé à l'âge de 26 ans après des échanges de tirs avec la police, quatre jours après l'attaque à la bombe.

Deux des trois scénaristes derrière le film "Fighter", sorti en 2011, ont ainsi récemment acquis les droits du livre "Boston Strong", ouvrage en cours d'écriture dont les auteurs sont Casey Sherman et le reporter du Boston Herald Dave Wedge. Les deux scénaristes qui s'occuperont de l'adaptation du livre "Boston Strong" qui sera publié l'an prochain sont donc Eric Johnson et Paul Tamasy.

Vidéo : Explosions en direct du marathon de Boston le 16 avril 2013
Ces images ont été tournées en direct du marathon de Boston les 16 avril 2013. Deux explosions ont fait trois morts, dont un enfant de 8 ans, et une centaine de blessés.
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dimanche 21 juillet 2013

Vigilance Moustiques : Alerte aux moustiques en France

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À la manière de Météo France, "Vigilance moustiques" propose une carte de France et des niveaux d’alertes selon les risques de moustiques.

"La carte a été validée par Laurence Bichaud, docteur en parasitologie à Marseille", explique Stéphane Robert, le directeur de Manouka. Cette carte de vigilance moustiques est ainsi "actualisée quotidiennement grâce à plus de 2 000 pharmacies sentinelles implantées dans toute la France, au concours de professionnels volontaires (entomologistes, médecins…) et du grand public (après modération)", indique-t-on à la direction du site vigilance-moustiques.com.

Une année à moustiques en France

En effet, cette année, "la météo particulière provoque une saison des moustiques inédite : par rapport à l’année 2012, la saison des moustiques démarre beaucoup plus tard, du fait des températures printanières qui sont restées fraiches très longtemps, et qui le sont encore dans bien des départements", précise "Vigilance moustiques", qui ajoute que, "dans les départements à forte pluviométrie, les précipitations provoquent de nombreuses surfaces d’eaux stagnantes qui deviennent autant de gites larvaires potentiels".
De plus, les conditions climatiques (températures estivales, hygrométrie), de même que l’urbanisation importante des départements et le développement des axes routiers sur la côte méditerranéenne sont des facteurs favorables à l’extension de l’implantation de ce moustique dans d’autres départements et notamment les départements adjacents à des zones déjà colonisées.

Prévenir pour éviter les épidémies

"La DGS (Direction Générale de la santé) se mobilise pour une surveillance accrue du moustique en métropole au travers du plan anti-dissémination", précise le communiqué du site, qui veut "informer et mobiliser les professionnels de santé et le grand public sur la problématique des moustiques", "favoriser une meilleure prévention et protection" et "participer au nécessaire effort de vigilance et ainsi, agir contre les risques d’invasion et d’épidémie". En effet, en 2010, "des cas autochtones de Dengue (2 cas) et de Chikungunya (2 cas) ont été identifiés pendant l’été dans les Alpes-Maritimes et le Var, soulignant la possibilité de voir se développer ces maladies dans les départements où le moustique est implanté".

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