mercredi 29 mai 2013

Éducation : L'argent de poche, un outil éducatif

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C'est une question qui se pose dans toutes les familles : faut-il donner de l'argent de poche ? Et si oui, à quel âge commencer, et combien donner d'argent de poche à son enfant ?

S'il y a bien une règle à retenir, c'est que l'argent de poche n'est pas une obligation. En effet, soit on considère que c'est aux parents de prendre en charge tous les achats des enfants, soit on estime qu'ils devront de toutes façon apprendre un jour ou l'autre à gérer un budget. Dans ce cas, l'argent de poche devient un outil éducatif.

Une petite somme d'argent dès 8 ans

Il faut attendre que l'enfant ait acquis déjà une certaine autonomie, vers 8 ans pour commencer à lui donner de l'argent de poche. Quant au montant, là encore, rien ne s'impose. On peut décider de donner une petite somme de façon régulière ou non, et d'augmenter cette somme par exemple si l'enfant rend un service particulier. Certains parents appliquent la méthode "1 euro par année d'âge de l'enfant", c'est à dire 8 euros par mois pour un enfant de 8 ans.
Mais le plus important, reste l'usage que l'enfant fera de l'argent. Il faut le laisser gérer. À certains, il faut apprendre à dépenser, alors qu'à d'autres il faut leur apprendre à économiser. Des parents choisissent de mettre à disposition de leurs enfants deux tirelires : une pour le petites dépenses et une autre pour les achats plus importants. De plus, il faut bien veiller à ne jamais reprendre de l'argent donné, sans quoi il perdrait sa valeur éducative et serait réduit au rang de récompense.

Un outil d'émancipation pour les ados

Pour les adolescents, vers 13-14 ans, l'argent de poche prend plus de sens car il devient un outils de leur émancipation et de leur autonomie. Ainsi, le fait de leur donner une certaine somme tous les mois, c'est une façon de leur déléguer la gestion d'une partie de leurs besoins : les sorties, par exemple. Il ne faut en revanche pas oublier de fixer les règles et les lois dans l'utilisation de cet argent de poche : il ne doit pas servir à acheter des cigarettes ou de l'alcool.
Plus encore qu'avec les plus jeunes, l'argent de poche peut être l'occasion d'une discussion de famille. On peut ainsi parler du prix des choses, ou encore du budget familial. Ainsi, si on doit par exemple réduire ou supprimer ce qu'on leur donne, le plus simple est de leur en parler. Il ne s'agit en effet pas de les rendre coupables mais de leur expliquer quels sont les choix que l'on fait. C'est un travail d'information et d'éducation très utile dans une société où l'argent tient tant de place.

L'argent de poche, jusqu'à quel âge ?

Dès qu'ils ont l'âge légal pour travaille, c'est à dire 16 ans, il est très profitable aux jeunes de prendre un job d'été, même si ce n'est pas un besoin dans la famille. C'est effectivement un excellent moyen de familiariser l'enfant avec le monde du travail et ce n'est pas incompatible avec de l'argent de poche.
En revanche, après 18 ans, plus d'argent de poche. Ainsi, si les parents prennent en charge le financement des études, ce n'est plus de l'argent de poche, et ils peuvent demander à leur étudiant une participation active aux corvées familiales.
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samedi 25 mai 2013

Habitat : Les atouts de la terre cuite

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La terre cuite est un des matériaux de construction les plus utilisés : en tuile pour les toitures, en brique pour les parements et le gros oeuvre. Et vous allez le voir, la terre cuite ne manque pas de qualités !

Les tuiles en terre cuite

Quel matériau trouve aussi bien sa place dans l'habitat traditionnel que dans l'architecture contemporaine ? En briques ou en tuiles, la terre cuite donne du cachet aux maisons en s'intégrant au paysage et en valorisant le caractère régional des constructions. Sa fabrication à base d'argile malaxée et cuite (à laquelle on ajoute parfois du sable ou un autre adjuvant minéral) lui assure une durée de vie de 100 ans, sans réparation ni entretien. Sur les toitures, les tuiles adoptent des formes différentes. La tuile canal est ainsi devenue l'emblème des toits du sud de la France. Les tuiles plates sont très fréquentes au nord de la Loire car elles s'adaptent parfaitement à l'inclinaison importante des toitures, facilitant l'évacuation des eaux pluviales. Appelées aussi tuiles mécaniques, les tuiles à emboîtement (plat ou en relief) sont également très utilisées car plus faciles à mettre en oeuvre et plus économiques (il en faut moins pour couvrir une même surface). La norme NF EN 1304 garantit la qualité des tuiles et leurs propriétés : imperméabilité, capacité à résister à des vents de 200 km/h et au gel pendant 30 ans !

La terre cuite pour les façades ou les murs porteurs

En façade, les briques de parement en terre cuite s'allient parfaitement aux matériaux utilisés dans les bâtiments modernes : le verre, l'aluminium. Elles constituent une alternative aux bardages et enduits divers dans le cadre d'une isolation par l'extérieur, en revêtement d'une paroi porteuse recouverte d'isolant et d'une lame d'air ou en mur manteau sur ossature.

Dans sa version Monomur en 37,5 cm d'épaisseur, la brique en terre cuite est utilisée pour les murs porteurs. Grâce à  sa structure alvéolée, elle constitue un système constructif de régulation thermique ne nécessitant pas l'ajout d'un isolant complémentaire. Incombustible, imputrescible et recyclable, ce matériau assure une excellente résistance mécanique en étant performant sur le plan de l'inertie thermique et de l'isolation phonique. Matériau naturel, il est donc également intéressant du point de vue environnemental grâce à la proximité des carrières d'extraction d'argile et des unités de fabrication. Son mode de production, notamment la cuisson, reste un point faible consommant beaucoup d'énergie et générant des émissions de CO2. Cependant, les fabricants conscients du problème mettent en place des améliorations par une meilleure gestion du séchage, l'évolution technique des fours et le recyclage des gaz de combustion.
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