En effet, en harmonisant les données, "les résultats obtenus à partir des 13 cohortes européennes révèlent que les individus exposés au stress au travail ont un risque de 23 % plus élevé que ceux qui n’y sont pas exposés de faire un infarctus" explique Marcel Goldberg, chercheur à l'Inserm et professeur à l’université de Versailles-Saint Quentin.
Mais sans même parler de l’indemnisation d’une maladie professionnelle, l’addition est de toute façon salée pour l’employeur. Ainsi, dans les années 90, IBM avait calculé que lorsque l’un de ses cadres supérieurs faisait un infarctus, le recrutement dans l’urgence, associé à la gestion de la déstabilisation de l’équipe lui coûtait un million de dollars.
On imagine donc que l'attitude de l'individu stressé est directement en cause, et qu'il va lui même augmenter les facteurs de risque d'infarctus en essayant de "compenser" le stress par de mauvais comportement : fumer plus, consommer plus d’alcool, d’aliments gras, salés ou sucrés, tout en faisant moins d’activité physique.
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