L’excès de consommation de sel est aujourd’hui reconnu comme un des facteurs de risque d’hypertension artérielle et de maladies cardio-vasculaires, ainsi que d’autres maladies, dont le cancer de l’estomac.
Afin d’évaluer la mise en pratique des recommandations de 2002, l’Institut national de la consommation (INC) suit depuis plusieurs années (2003, 2005, 2008, 2011), en partenariat avec l’Agence, l’évolution de la teneur en sel des aliments les plus contributeurs aux apports sodés. Ainsi, l’Anses vient d’évaluer l’impact des évolutions de composition observées depuis la mise en place de ce suivi. Celui-ci montre que la baisse des apports constatée, grâce à l’évolution des teneurs en sel des aliments entre 2003 et 2011, se situerait entre 4% et 10% selon que les évolutions constatées soient extrapolées ou non à l’ensemble des produits transformés. Aujourd’hui, même si la proportion de forts consommateurs de sel (> 12g/j) a diminué (diminution de 20 à 30%), la consommation moyenne de sel en France reste, chez les adultes, de 8,7 g/j chez les hommes et de 6,7 g/j chez les femmes, hors prise en compte les ajouts de sel de table et du sel de cuisson, soit, de l’ordre de 10g/j chez les hommes et 8g/j chez les femmes au total.
En conséquence, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail recommande la mise en place d’actions complémentaires, le cas échéant réglementaires, afin d’augmenter le nombre de produits concernés et le niveau de réduction des teneurs en sel des aliments transformés.
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