Certes, des voix discordantes s'élèvent, et avec des arguments valables : plus grande dépendance à Google selon le Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (Spiil), création d'un système de répartition des subsides opaque et profitant surtout à ceux qui crient le plus fort, selon Cédric Manara, spécialiste des questions juridiques liées à l'Internet interrogé par Owni.
Entre régulation, taxation et droit d'auteur, questions techniques omises et "combat politique et civique", on parvient difficilement à démêler le légitime du corporatisme. Quoi qu'il en soit, Google est régulièrement malmené par le vieux continent, entre sa position dominante dénoncée par la Commission Européenne, et les difficiles accords avec les éditeurs français pour la numérisation des ouvrages, ce sont maintenant les patrons de presse qui s'y mettent. Les bénéfices régulièrement en hausse de la société de Mountain View semblent faire tourner bien des têtes...
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