vendredi 6 juillet 2012

Médicaments : les Français plus raisonnables

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L’étude menée par le groupe de réflexion LIR (groupe de réflexion qui représente seize filiales rattachées à des groupes pharmaceutiques internationaux) a analysé sur les dix dernières années les habitudes de consommations de médicaments des habitants de sept pays européens (France, Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni) concernant huit classes de spécialités médicamenteuses : antibiotiques, anxiolytiques, antidépresseurs, antiulcéreux, hypolipémiants, antihypertenseurs, antidiabétiques et antiasthmatiques. Ces huis classes thérapeutiques ont été choisies car sur la période 2000-2011, elles représentent entre 35 % et 40 % des dépenses médicamenteuses dans l'ensemble des pays étudiés.

Sur ces 10 ans de consommation de médicaments en volume, l'étude souligne que la France affiche le taux d’évolution le plus faible en matière de consommation de médicaments, inversant progressivement la tendance. L'étude tend à montrer "la fin de l’exception française" en matière de forte consommation de médicaments, se situant désormais dans la moyenne européenne, notamment parce qu'elle est rattrapée par ses pays voisins qui, eux, consomment plus de médicaments.

Très gros consommateurs de médicaments jusqu'au début des années 2000, les Français ont mis la pédale douce sur certaines familles de médicaments sans pour autant réduire drastiquement leur consommation. Ainsi, cette modération de la consommation de médicaments s’explique d’abord par la politique très volontariste conduite par l’assurance-maladie pour réduire les dépenses de médicaments, avec des campagnes de bon usage et des mesures incitatives vis-à-vis des généralistes pour qu’ils diminuent leurs prescriptions de certains produits.
"Si la France a connu un niveau comparativement élevé de sa consommation en volume par habitant de ces médicaments, un rattrapage s’est progressivement opéré en Europe, conduisant à une convergence des niveaux de prises en charge du diabète, du cholestérol, de l’hypertension artérielle (HTA) et de la dépression ", insiste le LIR.

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