Selon Catherine Bourrienne-Bautista, déléguée générale de la Gemme, l’association des industriels du générique, ce recul a d’abord des causes mécaniques : «L’an dernier, certains génériques ont été déremboursés et des médicaments largement générisés retirés du marché».
La France est donc loin de rattraper son retard sur ses voisins européens : le taux de pénétration des génériques était de 23,86% fin 2011 (contre 24,39% fin 2010) contre autour de 60% en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark, en Roumanie, en Bulgarie, ou en Pologne, selon des données du Gemme (association de fabricants de génériques). Seuls le Portugal, la Belgique, l'Espagne, l'Irlande, l'Italie et la Grèce font moins bien, mais "ils progressent", souligne Catherine Bourienne-Bautista.
"Il y a une propension des médecins français à utiliser davantage de produits brevetés, par rapport à leurs confrères européens : quand une molécule est génériquée, son taux de progression s'arrête et sa part sur le marché diminue"
Frilosité des patients, appel à la prudence de l'Académie de médecine, réserves de certains médecins : plusieurs facteurs semblent expliquer la baisse de consommation de médicaments génériques en France constatée par l'assurance maladie qui espère inverser la tendance.
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