jeudi 14 juin 2012

Tweet de Valérie Trierweiler : elle assume, la presse britannique ironise

 ~ Commenter

Le Tweet de Valérie Trierweiler : Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rocherais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé

Sur le pont supérieur du beau et imposant navire tout blanc, proche du musée de la Marine, tournant le dos à la mer, tous les soutiens de Ségolène Royal prennent place derrière une table, Martine Aubry et Cécile Duflot de part et d'autre de la candidate, le maire de La Rochelle, les candidats du Front de gauche et de EELV éliminés au premier tour, les candidats des quatre autres circonscriptions de Charente-Maritime et Guy Denier, maire radical de gauche de Périgny, une commune voisine de La Rochelle.
Après les effusions qui se sont prolongées devant la gare sous le regard des voyageurs ravis de voir réuni en chair et en os un trio qu'ils aperçoivent d'ordinaire à la télé et qu'ils s'empressent  de photographier, départ en voiture pour la préfecture où Mme Royal doit déposer officiellement sa candidature au second tour en présence de ses soutiens.
"Hollande a soigneusement projeté l'image d'un président normal et les pieds sur terre, mais l'animosité entre son actuelle et son ex-petite amie tourne au feuilleton télé entre célébrités évoquant les pires excès de la vie amoureuse très publique de Nicolas Sarkozy", remarque The Guardian.

Le correspondant du Times à Paris constate que "l'amour règne en maître en France" et attribue le fameux tweet de soutien de Valérie Trierweiler à l'adversaire de Ségolène Royal pour les législatives à La Rochelle à "la jalousie", citant le proverbe "la jalousie n'est pas un défaut, c'est une preuve d'amour".

« Le coup d’éclat se teinte d’une lumière vaudevillesque », estime Cécile Cornudet dans Les Echos, quand Yves Thréard du Figaro juge que ce tweet « est tout autant un acte politique grave, lourd de conséquences, qu’un épisode digne d’un vaudeville sur lequel on n’a pas fini de gloser et de sourire ».
Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne, estime que la prise de position de la compagne du président de la République fait entrer "le fiel des inimitiés personnelles entre femmes dans le chaudron politique", ce qui affaiblit "forcément François Hollande en rallumant un doute épais sur sa capacité à contrôler la situation".

Ainsi, le soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, candidat socialiste dissident de Ségolène Royal à La Rochelle, est considéré par les éditorialistes de presse, mercredi 13 juin, comme un "règlement de comptes" entre femmes et le "premier couac de la présidence normale" de François Hollande.

La presse britannique a fait ses choux gras aujourd'hui du tweet de la Première dame française Valérie Trierweiler, qui a déclenché selon le Daily Telegraph une "guerre des roses" entre l'actuelle et l'ex-compagne du président François Hollande.

Le tweet de soutien au dissident Olivier Falorni a ceci de "déprimant qu'il nous ramène à certains errements du sarkozysme", affirme Paul Quinio dans Libération, pour qui "le mélange des genres entre vie privée et vie publique revient par la fenêtre".


Crédits photo : Compte Twitter Valérie Trierweiler (@valtrier)

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.