"Un smartphone de ce prix, à votre place je l'assurerais !" À suivre les conseils des vendeurs, on risque surtout de se retrouver liée par un contrat peu protecteur et particulièrement difficile à résilier.
On les savait déjà chères, et n'offrant que des garanties limitées en raison de nombreuses clauses d'exclusion qui s'appliquent en cas de perte, de casse ou même de vol. De plus, selon une enquête de l'UFC-Que Choisir, la résiliation des assurances de nos mobiles, tablettes et autres ordinateurs portables est un véritable parcours du combattant.
Des contrats d'assurance mobile peu clairs
Toutes ces garanties se présentent sous la forme d'un abonnement, facturé de 3 à 20 € par mois, et vous engagent le plus souvent pour un an (6 mois chez Bouygues Telecom). Mais au-delà de cette période, les consommateurs éprouvent de grandes difficultés à mettre un terme à leur contrat.En premier lieu parce que la grande majorité des assurances de ce type sont des contrats de groupe. Autrement dit, le souscripteur de l'assurance est votre opérateur de téléphonie (Orange, SFR, Bouygues, etc) ou le distributeur chez qui vous avez acheté votre terminal (The Phone House, Fnac, Darty, etc.). Un détail qui change tout en ce qui concerne les obligations faites aux professionnels. En effet, ces contrats ne sont pas soumis à la loi Chatel, qui oblige les professionnels à informer leurs clients de la possibilité de résilier, dans un délai allant de 3 mois à 15 jours avant la date limite. Par manque d'information, un grand nombre d'abonnés qui ne souhaitent par renouveler leur assurance se voient donc refuser cette possibilité, faute d'avoir respecté les délais de préavis (de un à deux mois selon les contrats). Il se retrouvent donc réengagés pour une année supplémentaire !
De plus, alors que vous pensez n'assurer que votre téléphone, la garantie s'applique non seulement au terminal, mais aussi à la ligne liée à votre numéro d'appel. En conséquence, si vous souhaitez annuler votre contrat suite à un vol ou une casse, l'assurance vous oblige à le reporter vers un nouvel appareil, puisque de toute façon elle reste due.
Dernière mauvaise surprise, certains assurés bénéficiant du remplacement de leur mobile "au titre de l'assurance" à la suite d'une casse ou d'un vol, découvrent peu après qu'en acceptant le nouveau terminal, ils se sont réengagés pour 24 mois auprès de leur opérateur !
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