dimanche 26 août 2012

Le pont Valentré, le trésor de Cahors

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C'est incontestablement la star de la ville de Cahors. Le pont Valentré tend ses bras et ses tours aux touristes, pendant que son légendaire diablotin semble narguer la foule. 

Que ce soit par le biais des remparts ou des ponts, Cahors a continuellement évoluée pour se protéger. Ainsi, c'est vers 1345, que les remparts existants seront doublés et qu'une nouvelle barrière défensive sera réalisée au nord (ponctuée de 11 tours carrées et de deux tours portes). Trois ponts franchissent le Lot : le "Pont vieux" doté de cinq tours de défense. Il assurait les liaisons Nord-Sud. Il fut ensuite complété par le "Pont neuf" en 1291 à l'Est, puis par le fameux "PontValentré" à l'Ouest.

Le Pont Valentré, avec ses trois tours fortifiées et ses six arches précédées de becs aigus est un exceptionnel exemple de l'architecture médiévale. Mais la construction de ce pont ne fut pas simple. La lenteur du chantier (lancé en 1308 et terminé entre 1355 et 1378) a donné naissance à la légende du Diable : "L'architecte du Pont, las de trop de lenteurs, avait engagé son âme au diable en échange de son aide. L'oeuvre pratiquement achevée, il eut l'idée, pour se libérer du pacte, de berner le diable en lui confiant un crible pour transporter l'eau nécessaire aux ouvriers. À titre de représailles, le diable arracha chaque nuit la dernière pierre de la tour centrale remise en place la veille". Ainsi, lors de la restauration du Pont en 1879 par l'architecte Paul Gout, une pierre sculptée à l'effigie du démon fut placée au sommet de la tour.
Coupe latérale du pont Valentré (Cahors, France)

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