L'expérience menée par l'équipe du Dr Katrin Ackermann, de l'Erasmus MC University Medical Center aux Pays-Bas, est simple : durant une semaine, les nuits de quinze jeunes hommes ont été scrutées. Après avoir été maintenus éveillés pendant 29 heures consécutives, tous présentaient un taux de globules blancs, appelés granulocytes, très élevé.
On peut donc retenir qu'outre la fatigue occasionnée, une nuit debout pourrait vous clouer au lit. Ces résultats sont à relier à de précédentes recherches ayant démontré que le stress nous rend plus vulnérables à certaines infections (comme le rhume) en abaissant nos défenses immunitaires. Et d'autres études ont déjà établi un lien entre le manque de sommeil et l’obésité, le cancer du sein et les maladies chroniques comme le diabète.
"Les futures recherches devront révéler les mécanismes moléculaires à l'origine de cette réponse au stress immédiat et élucider son rôle dans le développement de maladies associées à la perte de sommeil chronique", insiste sur le site du journal The Examiner, le Dr Katrin Ackermann, du Centre de recherches médicales de l'Université de Rotterdam.
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