mardi 13 novembre 2012

Un enfant meurt de pneumonie toutes les 25 secondes

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A l'occasion de la 4ème Journée mondiale de la pneumonie qui s'est déroulée le lundi 12 novembre 2012, les experts, les associations et les professionnels de santé ont tenu à rappeler qu'il était possible d'éviter toute ou partie de ces décès grâce à la vaccination.

Ainsi, afin d’enrayer ce fléau, la coalition mondiale contre la pneumonie de l'enfant, constituée d’un réseau d'organisations internationales, gouvernementales, non gouvernementales, communautaires, d'instituts de recherche, d'établissements universitaires, de fondations et de personnes, a souhaité, cette année, attirer l’attention du grand public, des professionnels de santé et des politiques, sur l’importance de la prévention qui pourrait réduire considérablement le taux de mortalité. Malheureusement, dans les pays les plus touchés par la pneumonie, les moyens manquent pour permettre une telle évolution de la qualité de vie, d’où l'importance d'une sensibilisation des populations des pays occidentaux, afin d’agir dans les pays moins favorisés. C'est pourquoi la coalition mondiale contre la pneumonie de l'enfant souhaite aujourd'hui tout particulièrement attirer l’attention du grand public, des professionnels de santé mais aussi des politiques, sur l’importance de la prévention qui pourrait réduire considérablement ce taux insupportable de mortalité.

Lorsqu’un patient déclare une pneumonie, les alvéoles qui constituent les poumons se remplissent de pus et de liquide, rendant difficile la respiration et l’absorption de l'oxygène par l’organisme. D'ici la fin 2012, 12 millions d'enfants issus des pays les plus pauvres auront reçu un vaccin pneumoccoccal, selon l'organisation Gavi Alliance, un partenariat public-privé ayant pour but d'améliorer les taux de vaccination dans le monde. Avant que le Gavi et ses mécanismes innovants n'existe, il aurait fallu 10 à 20 ans pour qu'un enfant du sud puisse bénéficier de technologies avancées. L’amélioration de la prise en charge de la maladie passe aussi par un traitement antibiotique adapté (30 % des enfants ne reçoivent pas le bon antibiotique).

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