Devant le 100 mètres, Usain Bolt passera difficilement inaperçu. Quatre ans après ses trois médailles d'or, le Jamaïcain est devenu l'étendard de l'athlétisme. Il trône comme une ombre sur des adversaires pourtant crédibles comme ses compatriotes Yohan Blake et Asafa Powell, ou l'américain Tyson Gay. Une victoire au stade olympique de Londres aurait, pour ces derniers, une saveur plus que délicieuse... Vingt ans après la "Team USA" de Michael Jordan et Magic Johnson, les basketteurs américains espèrent, à défaut de les éclipser, laisser leur trace sur les parquets olympiques. Pour allier spectacle et efficacité, les coéquipiers de LeBron James et Kobe Bryant ont la recette. Mais à la différence de leurs aînés, leurs rivaux (Espagne, France, Argentine ou Brésil) ont des "espions" en NBA. Les élèves dépasseront-ils les maîtres ?
Déjà champions, mais pas (encore) olympique. Après un ultime défi dans le bassin londonien, Michael Phelps fera ses adieux à la natation, marquée à jamais par ses huit médailles d'or (14 au total) glanées à Pékin. Une seule suffirait à Roger Federer. Le tennisman Suisse en a fait une priorité cette année mais il ne sera pas seul sur le gazon de Wimbledon. Malgré l'absence du champion olympique en titre Rafael Nadal, Novak Djokovic et I'Ecossais Andy Murray reconstitueront avec Federer le trio insatiable depuis deux ans sur les Grands Chelems. Pour les footballeurs, participer à un tournoi olympique représente une chance unique car réservée aux moins de 23 ans. Cette année, ce sera l'occasion de découvrir le spectaculaire brésilien Neymar, adoubé par le "roi Pelé". Comptons aussi sur les sportifs britanniques pour l'engouement populaire. Dans les rues de Londres, deux espèrent faire lever les foules: le cycliste Mark Cavendish aux 20 étapes remportées sur le Tour de France et la charmante Paula Radcliffe, recordwoman du monde sur le marathon.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.