L'équipe de chercheurs du Dr Eriksson a donc identifié, par étude d'association pangénomique (GWAS), auprès de 16 175 femmes d'ascendance européenne, les facteurs génétiques qui influent la taille de la poitrine à partir de données d’auto-évaluation (déclaration en ligne de la taille de bonnet), d’âge, d'antécédents familiaux ou de chirurgie du sein, d'antécédents de grossesse. Le Dr Eriksson, responsable de 23andMe, société spécialisée dans la génétique, a donc comparé les données des 16 175 femmes qui ont accepté de répondre à ce questionnaire évoquant notamment la taille de leur soutien-gorge.
Cette étude a donc offert l’opportunité d’obtenir "un aperçu des facteurs génétiques qui encadrent normalement le développement de la poitrine et montrent que certains d'entre eux sont partagés avec le cancer du sein". En effet, sur les sept facteurs génétiques liés à la taille des seins, trois pourraient être corrélés aux mutations à l'origine d'un cancer du sein.
Le Dr Eriksson, qui a dirigé l’étude publiée dans le BMC Medical Genetics, explique: "Les normes sociales et les préférences mises de côté, il apparaît que la taille de la poitrine importe – mais pas de la façon dont vous pensez". Il précise également que "ce n’est pas une énorme surprise si vous pensez au cancer comme un grossissement incontrôlé".
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