Le crash de l'hélicoptère dans lequel George Saitoti, le ministre kenyan de la sécurité intérieure, voyageait survient quatre ans jour pour jour après le crash à Narok d’un avion qui transportait deux ministres kenyans, Kipkalya Kones et Lorna Chepkemoi Laboso.
Sa mort redistribue les cartes avant l’élection, pour Uhuru Kenyatta, accusé de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale mais qui a annoncé sa candidature et son nouveau parti au début du mois du juin, ainsi que pour Musalia Mudavadi, premier ministre adjoint et ancien allié de Raila Odinga.
"J'ai vu un appareil voler très bas, il est descendu soudainement et nous avons entendu une forte explosion, puis le feu s'est déclaré quand il a touché le sol", a rapporté à l'AFP un fermier des environs.
Les responsables gouvernementaux n'ont fait aucun commentaire sur la cause de l'accident de l'appareil, un hélicoptère de la société Eurocopter, acquis il y a quelques mois par la police pour les voyages de personnalités, et disposant d'une technologie de pointe de filtrage et de protection du moteur et du rotor.
Les longs états de service de George Saitoti dans l’ancien parti unique et parti présidentiel, Kanu lui avait assuré un réseau de soutiens important et sa richesse lui garantissait une campagne confortable.
Sa force était que de par ses origines, il pouvait attirer le vote Maasai, Kalenjin, mais également Kikuyu, soit la vallée du Rift et la province centrale réunie pour faire face à Raila Odinga, dont la base électorale est principalement Luo.
Certains commentateurs écrivent que George Saitoti avait autant de vies que les chats, il est toujours parvenu à revenir en politique même quand tout le monde le considérait fini.
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