Deux jours après l'annonce par les Nations unies du retrait d'une partie de leur personnel sur place pour des raisons de sécurité, Vijay Nambiar, conseiller spécial pour la Birmanie du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a atterri dans la capitale de l'Etat Rakhine.
Ce haut responsable des Nations unies est arrivé mercredi à Sittwe, dans l'ouest de la Birmanie, touché depuis plusieurs jours par des violences meurtrières entre communautés musulmane et bouddhiste qui posent un défi croissant au régime de Naypyidaw.
Il était accompagné du ministre birman des Frontières, le général Thein Htay, et de quinze responsables musulmans venus de Rangoun, a précisé un responsable birman.
Ainsi, le gouvernement birman était sous pression mardi pour mettre fin aux violences entre musulmans et bouddhistes dans l’ouest du pays, une crise qui inquiétait de plus en plus la communauté internationale et les défenseurs des droits de l’Homme.
Quant au Bangladesh, il a décidé de ne plus permettre l'arrivée de réfugiés du Myanmar (Birmanie) sur son territoire et a mis en alerte les services compétents pour "renforcer la vigilance et résister aux intrusions", rapporte le quotidien de Dacca.
La Grande-Bretagne a pour sa part pressé les autorités birmanes d'ouvrir des pourparlers avec l'Etat de Rakhine par la voix du ministre britannique du Foreign Office Jeremy Browne, "afin de mettre fin aux violences et de protéger tous les membres de la communauté locale".
«Les violences meurtrières en Arakan partent dans une spirale incontrôlable sous les yeux du gouvernement», a regretté Elaine Pearson, responsable adjointe pour l’Asie de l’organisation de défense des droits de l’Homme, réclamant l’envoi d'«observateurs internationaux indépendants».
Crédits photo : Martin Sojka / www.VisualEscap.es / photo on flickr
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