mercredi 6 juin 2012

Doux : les syndicats redoutent des licenciements

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Doux : pas de garantie de plein emploi.


Le comité central d’entreprise extraordinaire du groupe volailler Doux, organisé mardi 5 juin, à Châteaulin, dans le Finistère, a laissé les représentants syndicaux « abasourdis », faute de mesures pour la sauvegarde de l’emploi, après le placement, vendredi 1er juin, en redressement judiciaire  ».
Pas de vote de confiance. Les représentants du personnel devaient voter un « vote de confiance » à propos de quatre mesures phares : le maintien des marques, le non-démantèlement du groupe Doux, la participation minoritaire des banques et des actionnaires, et surtout la sauvegarde des emplois.
Cette motion, présentée par le président fondateur du groupe, Charles Doux, proposait des engagements sur "le maintien des emplois, l'absence de démantèlement du groupe, le refus de présences minoritaires financières ou industrielles au conseil d'administration et la conservation des marques du groupe Doux", selon les organisations syndicales.
Les éleveurs fournissant le groupe volailler seront payés comptant pour leurs prochaines livraisons par l'administrateur judiciaire de l'entreprise, afin que l'activité de Doux puisse se poursuivre au moins à court terme, avait promis lundi soir à Rennes, le vice-président de la région Bretagne en charge de l'agriculture, Michel Morin. Une solution était, semble-t-il, en cours de finalisation avec la banque Barclays pour apporter une bouffée d'oxygène de 35 millions d'euros au groupe familial placé vendredi, à la demande de son dirigeant fondateur, en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Quimper.
L’ancien directeur général Guy Odri et l’ex-secrétaire général Herrick Pinguet seront convoqués, le 11 juin, devant les nouveaux dirigeants pour s’expliquer sur leur gestion passée.

« Une des mesures phares du plan de sauvegarde impliquait la sauvegarde des emplois », souligne Jean-Luc Guillart, CFDT, « aujourd’hui on nous parle d’une première vague de licenciements prévue ! Je suis complètement abasourdi par ce qu’il vient de se passer. La colère des syndicats a explosé lorsque Briec Bounoure, responsable du CCE et des affaires sociales au sein du groupe a déclaré « impossible d'éviter restructuration et licenciements » après leur avoir fait « voter la confiance à la direction sur un texte garantissant l'emploi», a expliqué Jean-Luc Guillart, délégué CFDT.

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