Claude Bartolone dans la bataille pour le perchoir de l'Assemblée

Alors qu'on demandait à Claude Bartolone, président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis si des ministres communistes étaient les "bienvenus" à l'occasion du petit remaniement qui doit avoir lieu cette semaine, ce dernier a déclaré "oui", ajoutant: "c'est aux communistes de décider". Il ajoute ensuite que s'il ne fait pas "partie du cercle historique" des proches de François Hollande, il juge avoir été "utile et loyal" au chef de l'Etat durant sa campagne, alors qu'il avait auparavant soutenu Martine Aubry aux primaires. Claude Bartolone, a par la suite officialisé dans une interview au Parisien sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale, qui donnera lieu à une élection le 26 juin.  "Si je suis élu, je ne serai pas le président d'une chambre godillot mais plutôt d'une assemblée pivot déterminée à reconquérir son rôle et utile à la réussite du gouvernement", ajoute ce député élu depuis 1981, qui affirme aussi ne pas être candidat "par caprice". Il nous rappelle également les propos de François Hollande pendant la campagne des élections présidentielle, disant que "tous ceux qui se reconnaissent dans (ses) orientations ont vocation à trouver leur place dans la majorité présidentielle".

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